L'histoire de Frescobol Carioca à Rio de Janeiro

Dépeindre l'essence d'un lieu est semblable à tenter de décrire la mélodie d'une chanson : cela ne capture jamais pleinement l'expérience vécue.

Il en va de même pour les célèbres plages de Rio de Janeiro, souvent caractérisées par des quartiers de lime et des glaçons tourbillonnant autour dans le cocktail national, la caïpirinha. L’ambiance festive est accentuée par les accords de guitare, les claves syncopés et les tendres mélodies portugaises de la bossa-nova. Mais qu'en est-il d'y être?

C'est l'histoire de deux compères qui ont transmuté l'esprit de la culture balnéaire de Rio en une marque de prêt-à-porter estival appréciée par les hommes du monde entier.

Tout a commencé lorsque Harry Brantly et Max Leese, originaires du Brésil et amis de longue date, ont décidé de quitter leur carrière de financiers à Londres pour passer du temps sur la côte ouest de la France. Leur voyage était prévu comme un séjour de surf, mais ils ont fini par passer la majorité de leur temps à jouer au frescobol, un sport qui implique deux ou trois joueurs se renvoyant une balle en caoutchouc à l'aide de raquettes de plage. Inventé en 1945, le frescobol est devenu le passe-temps favori des Brésiliens sur les plages.

Bientôt, les spectateurs fascinés se transforment en curieux enthousiastes, regardant les deux amis balancer leurs raquettes en bois dans l'espoir que la balle ne touche jamais le sol, posant des questions sur ce jeu qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. Harry et Max venaient d'introduire l'esprit de la vie sur la plage de Rio dans un autre endroit, et les gens ont adoré. C'est alors qu'ils ont décidé de créer une marque capturant l'âme de leurs plages natales.

Initialement, Frescobol Carioca ne proposait ni maillots de bain ni cols cubains. Leur première collection, lancée en 2013, était centrée sur des raquettes de plage haut de gamme. Cette initiative visait à rendre hommage au sport brésilien qui avait captivé l'attention sur la côte ouest de la France, tout en dotant la marque d'une authentique identité carioca. Elle s'adressait ainsi aussi bien aux vacanciers internationaux qu'aux habitants locaux.

Peu après, Harry et Max ont cherché à combler un vide sur le marché des vêtements de vacances de luxe en apportant l'authenticité et l'enthousiasme qui manquaient à l'époque. Une ligne de maillots de bain a ensuite été lancée, avec des shorts déclinés en trois silhouettes et ornés d'imprimés influencés par les trottoirs en mosaïque de Copacabana et d'autres plages emblématiques de Rio, l'une des nombreuses œuvres de l'architecture paysagère de Roberto Burle Marx.

Au fur et à mesure que Frescobol Carioca élargissait son offre de produits, l'étendue de ses influences locales s'élargissait également. Ces influences incluaient tout, depuis l'architecture moderniste d'Oscar Niemeyer jusqu'au Jardim Botânico, les jardins botaniques coloniaux de Rio, en passant par les pochettes iconiques des albums de Bossa Nova des années 1950 et 1960, qui demeurent aujourd'hui encore la bande-son de la vie sur les plages de Rio. Cette inspiration se traduit merveilleusement à travers une gamme d'imprimés fluides et décontractés.

La marque propose désormais une gamme complète d'articles de villégiature, notamment des chemises sport à col cubain, des polos en tissu éponge, des panamas, des serviettes de plage, des chaussures et même des planches de surf. Ensemble, la marque véhicule l'esprit de la culture balnéaire de Rio, où les Cariocas privilégient le jeu au travail et la tranquillité à la calamité.

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